Et si on décidait d’aller bien

Et si on décidait d’aller bien. Un livre pour éveiller les consciences, en commençant par regarder le monde dans lequel nous vivons en face. Erwann Menthéour, vous invite à prendre vos responsabilités, c’est à dire à faire vos propres choix de vie pour changer petit à petit votre quotidien. Un pas après l’autre, c’est comme cela que ensemble, nous changerons le monde.

Table des matières
  1. Et si on décidait d'aller bien

INTRODUCTION

Erwann Menthéour vous propose un voyage pour vous ré-approprier votre vie, faire les bons choix et vous rendre compte que vous avez beaucoup plus de pouvoir que vous ne l’imaginez. Car changer le monde est possible, mais en commençant par VOUS changer.

L’idée est de ne pas attendre que la vie vous apporte son lot d’épreuves et de souffrances pour vous rendre compte qu’elle est précieuse. Combien d’entre nous prennent conscience du bonheur d’être en bonne santé lorsqu’ils sont confrontés à la maladie ? Ce livre se veut comme une parenthèse dans le flot du quotidien car nous vivons à toute allure et principalement dans le monde de l’AVOIR, de la possession. Reprenons contact avec l’ÊTRE. L’auteur aimerait vous redonner les clés pour agir ici et maintenant car si vous prenez la décision maintenant, d’aller bien, un cercle vertueux se mettra en place. Cela vous fera du bien à vous, mais aussi à ceux que vous aimez.

Pour vous guider, l’auteur a enquêté et rencontré de nombreux spécialistes de tous bords, et c’est le résultat de ses recherches qu’il a décliné en propositions simples et concrètes, qui si elles sont répétées quotidiennement, pourront changer votre monde.

PREMIÈRE PARTIE : LE MONDE EN FACE

PRENDRE CONSCIENCE DE NOTRE MODE DE VIE POUR POUVOIR EN CHANGER

Chronique d’une catastrophe engagée

En 200 ans, le mode de vie industriel de nos pays n’a cessé de dégrader nos sols, l’eau, les forêts. De nombreuses espèces animales ont disparu. En continuant à ce rythme, on peut se poser des questions sur l’avenir de notre planète… De plus, les différences se creusent entre pays riches et pays pauvres, comment peut-on accepter qu’une partie de la planète soit dans une course effrénée à la surconsommation et à l’accumulation de richesses, pendant qu’une autre partie ne peut même pas répondre à ses besoins fondamentaux en eau et nourriture…? Comment en sommes-nous arrivés là ?

Or, changer de modèle de société, que ce soit au niveau du développement économique, de nos habitudes de vie pourrait être la solution mais le courage politique manque cruellement. 

Du progrès à la malbouffe

Suite à la seconde guerre mondiale, un des défis, au-delà de la reconstruction, était de nourrir l’ensemble de la population, d’assurer sa sécurité alimentaire. Cet objectif qui était louable au départ, nous a conduit dans la mauvaise direction :

Le développement de l’agriculture intensive, l’usage des produits phytosanitaires, les élevages en batterie, la nourriture ultra-transformée pour nous faire gagner du temps, des aliments toujours plus nombreux, faciles à utiliser et moins chers, des molécules de synthèse… L’alimentation est devenue un enjeu industriel et financier.

L’auteur en parle comme d’une catastrophe sanitaire et environnementale.

« On est passé de la plus belle des biodiversités à la plus réductrice des bio monotonies. »


Pierre Weill, ingénieur agronome, auteur de « Mon assiette, ma santé, ma planète »

Par ailleurs, la qualité nutritionnelle des aliments ne cesse de se détériorer. Les oméga-6, pro inflammatoires ont largement pris l’avantage sur la part d’oméga-3, pourtant anti-inflammatoires. Les animaux d’élevage sont élevés aux antibiotiques. Et il faudrait manger 3 pommes pour avoir l’équivalent en valeur nutritionnelle, d’une pomme du temps de nos grands-parents.

Les agriculteurs se retrouvent enfermés dans un engrenage infernal… Dont ils sont les premières victimes.

La société du jetable

Auparavant les individus se projetaient et avaient une vision de la vie sur le très long terme : transmettre à ses descendants, faire partie d’une lignée et donc en quelque sorte, perdurer même après sa mort. 

Un tournant majeur a eu lieu dans les années 1960 : l’obsolescence programmée. Comment est-ce possible de volontairement programmer la mort d’un objet ? Au niveau environnemental, ceci est une aberration. L’auteur fait d’ailleurs un parallèle avec le refus de voir notre propre mort, notre finitude. C’est un changement de société majeur qui nous a conduit à devenir des « homo economicus ». Jusqu’où cela va t-il nous conduire ? Une société où même les individus seront jetables ?

L’ère de l’illusion…

Le mode de vie « moderne » dans laquelle nous vivons est très récent. Il nous met à rude épreuve au niveau mental et physiologique car ne l’oublions pas, nous sommes encore « préhistoriques » dans notre fonctionnement. Or, nous tentons constamment de nous sur-adapter à ce nouveau monde mais c’est une illusion.

… Et du néolibéralisme triomphant

Ce système, qui à l’origine peut-être vu comme bénéfique, puisque vos actions, accomplissements et réussites auront forcement des répercussions positives sur vos semblables, est devenu incontrôlable. L’enjeu économique, les chiffres, l’accroissement des gains donc le système capitaliste féroce a complètement éludé l’aspect moral. Le « toujours plus » a libre cours et les humains et les animaux sont devenus des ressources qu’on utilise. Les répercussions individuelles mais aussi collectives sont nombreuses.

Un cow-boy à la maison blanche

L’arrivée de Ronald Reagan à la Présidence des États-Unis a vraiment marqué l’entrée dans ce système totalement dérégulé. Le rêve américain, le mode de vie à l’américaine ont eu une influence déterminante. Les premières lois autorisant l’aspartame et les OGM ont été votées.

Partage des richesses et réchauffement climatique

Les inégalités entre riches et pauvres ne cessent de croître. Environ 1%  de la population se partage la moitié des richesses de la planète. Les pays riches sur-consomment et renforcent ce cercle vicieux qui malmène les pays les plus pauvres en les utilisant pour produire toujours plus de marchandises. Or, les conséquences écologiques pèsent justement sur eux…

Des maladies de civilisation

Alors que l’espérance de vie moyenne sur Terre augmente, l’espérance de vie en bonne santé, elle, diminue. Notre mode de vie (pollution, ondes, tabac, nourriture industrielle, stress, sédentarité) provoque de nombreuses pathologies que l’on appelle les maladies de civilisation. Nous sommes tous concernés.

Le jeu des labos

L’auteur cite un livre qui a été marquant pour lui :

« Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » écrit par Thierry de Lestrade.

Ce livre lui a fait prendre conscience que les médecins reçoivent très peu d’enseignements sur la nutrition au cours de leur formation. De plus, les laboratoires pharmaceutiques ont exercé une forte influence pour que l’on pense normal de ressortir de chez le médecin avec une prescription. Le système privilégié est le 100% curatif : un médicament pour un symptôme. Alors que la réflexion de ce chapitre est au contraire de s’orienter sur la prévention pour éviter de déclencher des maladies.

Notre sécurité sociale en question

Notre système d’assurante maladie est en déficit. De plus en plus de médicaments sont déremboursés, ou moins bien remboursés. L’avenir d’un tel système est en question. Pour l’auteur, s’orienter vers la prévention serait une des solutions.

La santé dans l’assiette

L’auteur rappelle que 8 maladies sur 10 sont induites par notre alimentation.

Le sucre est un ennemi silencieux. Le problème est que nous l’adorons et que notre corps nous le réclame. C’est ainsi que si nous passons au peigne fin notre consommation journalière, nous serons alarmés. Mais nous préférons rester dans une ignorance volontaire. Et pourtant, le sucre fait le lit de nombreuses maladies de civilisation telles que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les cancers. Notre corps n’est tout simplement pas conçu pour gérer tout ce dont nous le remplissons !

Le meilleur des mondes

L’auteur craint que le transhumanisme ne pose beaucoup de problèmes de société et d’éthique. Cela pousse à se poser la question de savoir quel modèle de société nous voulons.

Que signifie le transhumanisme ? C’est un mouvement qui, grâce aux progrès des biotechnologies (nanotechnologie, biologie, informatique, sciences cognitives) permet de faire reculer le vieillissement et la mort en créant des hommes »augmentés » ou au moins réparés. 

L’homme de demain

L’humain a disparu des préoccupations politiques, économiques, philosophiques, sociales. Même la médecine est devenue hyperspécialisée et mécaniciste, en oubliant presque qu’elle s’adresse à un humain qui a une vie, des émotions, un parcours, une éducation, des gènes. Or il est maintenant impossible de nier le lien corps-esprit et les troubles somatiques. Il serait temps de voir l’humain dans sa globalité.

Pour l’auteur, nous sommes la seule espèce sur Terre qui organise volontairement son malheur et nous courons à notre propre perte.

L’économie a pris le dessus et nous influence depuis des décennies provoquant notre mal-être. Ce modèle de société nous pousse à la performance en oubliant ce qui fait sens pour nous (amour, famille, bonheur…), mais est-ce que c’est le but de la vie ? Prenons le temps de nous poser la question. Notre tort est de n’avoir conservé que le côté matériel du progrès.

Et vous, et moi, et nous dans tout ça ?

Ce chapitre est porteur d’espoir : oui, il est possible de changer les choses !

Il faut pour cela arrêter de penser et de réfléchir avec les codes du siècle dernier. Après les 2 premières révolutions industrielles, il faut maintenant se tourner vers les énergies gratuites et renouvelables et prendre nos responsabilités au niveau individuel. Nous sommes responsables de notre futur. Changeons nos mentalités, nous avons le potentiel de changer, nous avons tous les outils de communication à notre disposition, redevenons des êtres souverains et gardons à l’esprit que nous formons une seule et même famille.

Du bien-être au mieux vivre

Que signifie « aller bien » ?

Pour l’OMS, le bien-être c’est tout d’abord la santé physique, puis la santé psychique, puis la santé sociale, que nous avons tendance à résumer par « aller bien c’est ne pas souffrir physiquement ».

Est-ce qu’aller bien est un problème de riches ? C’est en tous cas une idée très récente qui a pris beaucoup de place dans nos vies.

L’auteur partage le livre «  Amoureux du bien-vivre », écrit par Paul Ariès, qui se définit comme un objecteur de croissance, amoureux du bien-vivre ». Être heureux est un chemin, encore faut-il se poser la question de savoir ce que c’est pour nous.

Pour cela, il est nécessaire de ralentir.

Insider

L’auteur dit faire partie intégrante du système et vouloir changer les choses car il croit à l’impossible. Il aime le progrès mais ne souhaite pas que ce soit au détriment de l’humain. Pour cela, il a crée son propre programme d’accompagnement pour aider ceux qui le souhaitent.

DEUXIÈME PARTIE : RESPONSABLES !

ETRE RESPONSABLE ET FAIRE LES BONS CHOIX

Pourquoi ne mettons-nous pas en place les actions individuelles qui nous permettraient de changer ? Pourquoi cette inertie ? D’autant plus que ce n’est généralement que du bon sens et des choses simples; mais il est difficile de changer ses habitudes et ses croyances. 

L’épigénétique nous démontre que nous pouvons agir sur 85% de notre patrimoine génétique par nos choix alimentaires, environnementaux, relationnels. Nous avons la possibilité de de privilégier ce qui est bon pour nous, alors prenons nos responsabilités !

Je n’oublie pas les 8000 milliards de cigarettes fumées « en trop »

Ce nombre correspond au nombre de cigarettes fumées entre 1955 et 1964 aux États-Unis entre le moment où les chercheurs ont prouvé le lien entre tabac et cancer du poumon, et le moment où les autorités l’ont reconnu officiellement.

Je n’oublie pas comment s’est fabriquée notre ignorance

À coups de campagnes publicitaires mettant en avant des valeurs telles que la liberté, les industriels du tabac ont réussi un coup de maître : nous faire consommer des produits toxiques. Les médias, en relayant de pseudo-études scientifiques financées par les géants du tabac, les y ont grandement aidés.

Je n’oublie pas le prion

Le scandale de la vache folle, aussi appelée maladie de Creutzfeldt-Jakob, est le premier gros scandale alimentaire. Il faut rappeler que les vaches sont herbivores mais ont été nourries de farines animales, c’est à dire d’aliments fabriqués à partir de cadavres de vaches…

Je n’oublie pas la « une » du Nouvel Observateur comparant les OGM à du poison

Le professeur Séralini a démontré la toxicité des OGM. Mais suite à la parution de l’article, une campagne de dénigrement a aussitôt été lancée afin de discréditer complètement le scientifique.

Je n’oublie pas ce que nous annonce la disparition des abeilles

Les abeilles ont un rôle crucial car 80% de nos cultures et de la végétation de l’Europe dépendent de l’activité des abeilles. La cause est liée aux pesticides et en particulier les néonicotinoïdes qui sont responsables de la disparition des abeilles.

Je n’oublie pas ce céréalier qui niait à la radio les dangers des pesticides !

Pourquoi y-a-t-il des têtes de mort sur les emballages des produits phytosanitaires ? Pourquoi les paysans doivent-ils enfiler du matériel de protection (combinaisons, masque) lorsqu’ils les pulvérisent ? Pourquoi sont-ils nombreux à tomber gravement malade après avoir utilisé ce type de produits pendant des décennies ?

Je n’oublie pas la chute constante du nombre de spermatozoïdes depuis 30 ans

Les perturbateurs endocriniens présents dans l’environnement et l’alimentation ont des répercussions sur la fertilité masculine.

Je n’oublie pas le lien établi entre le diesel et certaines formes de cancer

Les particules fines du diesel ont été classées comme substances probablement cancérogènes dès 1988 par l’OMS, ce qui n’a pas empêché d’encourager la vente des véhicules diesel pendant des décennies.

Je n’oublie pas que les enfants préfèrent les plats cuisinés

Nous n’éduquons plus le palais de nos enfants qui, à cause de la cantine, mais aussi de ce que nous leur cuisinons (réchauffons), préfèrent largement les aliments ultratransformés. Conséquence de ce type d’alimentation: une inflammation chronique à l’origine de nombreuses maladies de civilisation.

Je n’oublie pas le film choc Food, Inc.

C’est l’histoire d’une famille américaine qui se nourrit de hamburgers à 1﹩ pour économiser afin de se payer un traitement contre le diabète.

Je n’oublie pas que la junk food est le tabac des années 2010

De nombreux lanceurs d’alerte tentent de nous éveiller et de nous prévenir mais malheureusement, leur combat reste une sorte de bruit de fond sans conséquences. Un exemple : la loi autorise 0,9% d’OGM dans les produits pourtant labellisés bio.

L’auteur déplore que nous manquions de mémoire et que les erreurs du passé se reproduisent sans cesse. Après le scandale du tabac, celui de l’amiante, puis les pesticides, un jour viendra le scandale de la junk food ? On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas…

Je n’oublie pas ces campagnes de pub fallacieuses

Des fausses allégations santé dans les publicités ainsi que l’excès d’informations et de messages marketing nous saturent complètement et nous reproduisons sans cesse les mêmes comportements d’achats et de consommation.

Je n’oublie pas que les rats sont plus accros au sucre qu’à la cocaïne

Il s’agit d’une étude sérieuse réalisée par l’INSERM de Bordeaux.

Je n’oublie pas comment nous sommes devenus des « parts d’estomac disponibles »

Nous choisissons nos aliments plutôt en fonction du plaisir qu’ils nous apportent que de leur valeur nutritionnelle. Il est possible d’allier les deux avec des produits frais de bonne qualité que nous cuisinerons.

Les industriels nous appâtent avec du plaisir, du gras, du sacré, du salé. Pour eux, nous sommes des parts d’estomac disponibles qu’ils cherchent à conquérir. 

Je n’oublie pas pourquoi Coca-Cola est la boisson idéale

Le calcul savant de la dose optimale de sucre à incorporer dans un produit permet de le rendre totalement irrésistible aux yeux des consommateurs.

Coca-Cola, est appelé par l’auteur, le grand maître de la zone de plaisir, car ses chercheurs ont réussi à mettre au point une formule secrète qui arrive à détourner, à faire oublier au cerveau certains mécanismes physiologiques qui nous poussent à varier nos apports. Ainsi le consommateur en redemande sans cesse. Sachant qu’une canette de 33 cL contient l’équivalent de 9 cuillères a café de sucre on comprend mieux l’explosion de l’obésité.

Pour information, les recommandations de l’OMS sont de 5 cuillères à café de sucre maximum par jour, au total.

Je n’oublie pas tous ces morts évitables

On estime que 20% des décès annuels en France sont prématurés, c’est à dire qu’ils surviennent avant l’âge de 65 ans. Et parmi eux, une part non négligeable était évitable : elle est attribuée à des comportements à risque.

Je n’oublie pas la démission des pouvoirs publics

Les lobbies sont extrêmement puissants, certes, mais nos responsables politiques sont très fragiles : beaucoup trop de compromis et de compromission. 

Je n’oublie pas les risques de « Big Data »

Nos données personnelles sont contrôlées par une poignée de grandes entreprises. Leurs intentions à notre égard sont de quelle nature ? La technologie doit rester au service des hommes et pas l’inverse.

Je n’oublie pas que notre carte de crédit est une arme

Nous sommes beaucoup plus libres et puissants que nous ne le pensons. Réfléchissons à ce que nous achetons.

Je n’oublie pas que le tabac est notre plus grand ennemi et l’alimentation notre première médecine.

Notre corps est le bateau qui nous fait traverser la vie. Personne n’a envie de la traverser sur un radeau. Pour cela : la prévention, c’est à dire adopter un mode de vie sain. Bien sûr qu’il peut y avoir des tempêtes, mais n’en rajoutons pas en nous empoisonnant délibérément.

Je n’oublie pas que je ne suis pas médecin… Et alors ?

Ne pas être médecin n’empêche ni la curiosité, ni l’intelligence. Et nous pouvons aussi nous questionner, nous renseigner et nous prendre en main.

Je n’oublie pas l’éducation de nos enfants

Il n’est pas toujours facile de dire Non à ses enfants. Concernant la technologie, apprendre que Steve Jobs refusait que ses enfants utilisent ce qu’il mettait au point vous aidera peut-être à changer de perspective.

L’éducation est primordiale pour s’intégrer à la société et réussir. Nous laissons le marketing et les réseaux sociaux éduquer nos enfants qui n’ont même plus le temps de rêver et de s’ennuyer face à tellement de sur-sollicitations. Conséquences : isolement, violence, dépression, mal-être.

Je n’oublie pas enfin qu’aucun changement ne s’obtiendra sans effort

À force de ne jamais prendre le temps de réfléchir, on traverse la vie comme des zombies. Posons-nous des questions et acceptons l’inconfort du changement. Reprenons le contrôle avec la pratique d’un sport et de bons apports nutritionnels. Aller mieux n’est ni facile, ni rapide, cela nous demande un effort mais il est possible de retrouver le goût de l’effort !

TROISIÈME PARTIE : CHOISIR SON CAMP

CHOISIR SON CAMP EN FAISANT DES CHOIX CONSCIENTS

Nous sommes responsables de nos choix et pouvons prendre soin de nous, de notre santé, de notre bien-être. Peut-être que certains sujets vous ont dérangé, parfois il est plus facile de nier l’évidence. Mais cette paresse est un ennemi, il est urgent de réfléchir et de ne pas baisser les bras.

Le piège de notre désinvolture.

Toutes les informations contradictoires auxquelles nous sommes soumis nous lassent et nous fatiguent, si bien que parfois nous finissons pas nous dire : « De toute façon, il faut bien mourir de quelque chose. » Ne tombons pas dans ce piège.

Le piège de notre orgueil

L’auteur prend l’exemple des laitages et des réactions hostiles des gens à l’idée de les supprimer de leur alimentation. La plupart sont certains de leur intérêt et campent sur leurs positions car cette vision leur a été transmise par leurs parents et grands-parents, sans parler des publicités. Et pourtant, que risquerions-nous à expérimenter, tester et ressentir dans notre corps ?

Le piège de nos frustrations

Les messages publicitaires et les injonctions de la société nous poussent à consommer et à espérer, à travers tous ces achats, une vie meilleure, une vie idéale. C’est une course sans fin faite de frustration / satisfaction. Prenons le temps d’apprécier ce que nous avons déjà. Posons-nous la question de savoir ce que nous voulons vraiment.

Le piège de notre paresse

Chaque jour nous devrions pratiquer une activité physique car c’est bénéfique pour nous. Notre corps est fait pour bouger ! Mais cela demande des efforts, de la souffrance dans une certaine mesure, et de la discipline. C’est pourtant fondamental pour avoir une bonne santé et une jolie silhouette.

Le piège de notre mauvaise foi

« Ce n’est pas moi, mais l’autre ». Prenons dès maintenant notre part de responsabilité car tous nos petits gestes du quotidien ont un impact.

Le piège de notre aveuglement volontaire

Douter, se remettre en question nécessite beaucoup de courage. Il est plus simple d’accuser les autres et de se croire dans le bon camp. Admettre que la façon dont on s’est nourri pendant des années est délétère n’est pas facile. La plupart préféreront trouver des arguments qui renforceront leur façon d’agir. Et ils sont légion ! 

Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre

Ce chapitre rappelle que l’auteur croit vraiment que transmettre la connaissance peut amener les personnes à prendre conscience d’un certain nombre de choses.

« J’ai foi en l’homme et en sa capacité à changer de direction, à faire des efforts et à developper de nouveaux comportements. »

QUATRIÈME PARTIE : C’EST DÉCIDÉ, JE ME FAIS DU BIEN !

DÉCIDER DE SE FAIRE DU BIEN

L’alimentation : faire plaisir à soi et à son corps

Concentrez-vous sur la qualité de vos apports nutritionnels. À la base, se nourrir sert à apporter à votre corps de quoi fonctionner.

Cela n’empêche pas de se faire plaisir.

Comment faire ?

  • Oubliez les produits industriels et transformés.
  • Choisissez des produits authentiques, bruts, qui sont disponibles dans votre environnement proche.
  • Privilégiez les produits bio et locaux.
  • Pensez à équilibrer votre apport en oméga-3.
  • Prenez le temps de faire découvrir des goûts et des saveurs naturels à vos enfants, cuisinez avec eux.
  • Ayez toujours à l’esprit le fameux plaisir à court terme vs bonheur à long terme.
  • Ne faites pas de régime, changez vos habitudes en profondeur.

Le sport : avoir un esprit sain dans un corps sain

Nous sommes programmés pour bouger, la sédentarité noue tue. Le sport est bien plus qu’une manière de dépenser de l’énergie, il est aussi bénéfique pour l’estime de soi et donc a un impact sur notre équilibre relationnel.

Associez musculation et exercices cardiovasculaires.

Gardez à l’esprit l’ordre des priorités : d’abord respirer, ensuite boire, puis manger.

Les bénéfices : bien-être, plaisir, régulation des rythmes biologiques, meilleur sommeil, renforce les os.

La relaxation : se mettre en mode « pause »

Le monde va trop vite, arrêtons d’être les esclaves de ce mode de vie frénétique qui est devenu la norme.

Prendre le temps de prendre le temps. L’auteur cite le yoga et la médiation de pleine conscience. Vous pouvez aussi tout simplement vous allonger, respirer calmement, juste ralentir et profiter.

Se relaxer est la clé du bien-être durable et vous fera voir la vie autrement.

L’écologie : tous concernés

Globalement nous avons tous une certaine sensibilité écologiste, mais celle-ci est parfois freinée quand nous pensons que nos petits gestes n’auront pas d’impact.

Commençons par ne pas nous culpabiliser et adoptons de petits gestes simples et plein de bon sens. En effet, pourquoi laisser la lumière allumée dans une pièce vide ? 

Les transports : sortir du tout-auto

Des gestes simples peuvent faire la différence :

  • Privilégier les transports en commun
  • Mutualiser ses trajets
  • Covoiturer
  • Faire du vélo

L’énergie : penser à l’ici et demain

Avant de vouloir révolutionner le secteur de l’énergie, commençons par arrêter de gaspiller. Que ce soit l’eau ou l’énergie. Cela fera du bien à notre porte-monnaie mais pas uniquement : prendre soin de soi et de l’environnement rend heureux et renforce l’estime de soi.

Le gaspillage : atteindre l’objectif « zéro déchet »

  • Réduire ses déchets et les recycler.
  • Faire son compost.
  • Mieux prévoir, s’organiser.
  • Acheter en vrac.
  • Éviter la surconsommation.
  • Donner.

« Les petits gestes soigneusement répétés valent mieux que les longs discours. »

Les bénéfices : moins de temps passé à s’occuper des objets = plus de temps pour soi.

La consommation : vivre autrement

La récupération, la vente et l’achat de produits d’occasion sont un nouveau mode de vie.

Mais au-delà de ça, privilégier la qualité est important. Certes, le coût est plus élevé mais au final, l’article durera plus longtemps.

Un livre est recommandé : No logo rédigé par Naomie Klein, dans lequel elle défend l’idée que le sur-investissement en marketing par les grandes entreprises dépossèdent le consommateur de choix.

Le chapitre mentionne une notion importante : quitter le rôle de consommateur pour devenir consommacteur.

Comment ?

  • Prendre du recul.
  • Lire les étiquettes.
  • Réparer, recycler, échanger.

CONCLUSION

« Montrer l’exemple n’est pas la meilleure façon de changer le monde, c’est la seule. »

Gandhi

Il suffit d’enclencher le mouvement pour que les lignes bougent.

REMERCIEMENTS

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6 réflexions sur “Et si on décidait d’aller bien – Erwann MENTHEOUR”

  1. Le livre parfait à offrir pour les adeptes des résolutions du jour de l’an.
    En tout cas, voici un livre à mettre dans les mains des ados, afin qu’ils reprennent possession de leur être. Car entre l’intoxication numérique, tout la malbouffe, … la 2ème partie fait vraiment peur, mais très réaliste du monde dans lequel nos enfants vivent et grandissent.

    1. Merci Marie. Oui je suis d’accord sur la 2eme partie, j’ai hésité à choisir ce livre mais après réflexion, je trouve que voir les choses en face permet de les changer.

  2. Chloé de ralentir-en-famille.com

    Ce livre est une très belle découverte, ton article m’a donné envie de le lire ! Je partage complètement la vision et les valeurs de l’auteur, qui sont très proches de celles que j’essaye de transmettre sur mon blog. 😊

  3. Encore une fois, ce livre est à l’air très intéressant. Je répète aussi souvent l’argument du consom’acteur et de sa carte de crédit. Malheureusement, l’appât du gain passe trop souvent avant l’intérêt commun (en tout cas, c’est ma vision – triste, je l’avoue). Donc arrêtons de financer ce qu’on aimerait voir disparaître dans le monde, même si, dit comme ça, « plus facile à dire qu’à faire », surtout quand on est déjà oppressé par la propre dégradation de notre santé mentale (c’est du vécu!).

    1. Merci Marlène pour ta réaction : mais si on inverse les choses, faire le choix de choisir aura forcement des répercussions bénéfiques sur notre santé mentale.😊

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