reproduction du célèbre tableau de Rembrandt qui s'appelle Leçon d'anatomie du dr Tulp

À la croisée de la médecine et de l’histoire: dix médecins dont les noms brillent sur les hôpitaux parisiens.

Dans les rues pavées de Paris, Histoire et Médecine se croisent. Les noms de dix médecins d’exception ont été immortalisés sur le fronton des hôpitaux de la ville. Ces noms illustres sont bien plus que de simples repères sur une carte, ils incarnent des vies entières dédiées à la recherche, à la guérison et à l’innovation médicale. 

À travers les couloirs de ces établissements, ces dix médecins célèbres continuent de veiller sur la santé des patients, rappelant ainsi que leur héritage médical est toujours là, bien vivant, même au coeur des soins modernes.

Je vous propose de plonger dans les histoires fascinantes de ces médecins dont le dévouement à la médecine a laissé une empreinte indélébile sur la capitale et bien au-delà.

carte représentant les différents hôpitaux parisiens dépendant de l'assistance publique des hôpitaux de Paris

Source: carte du site aphp.fr (Assistance publique des hôpitaux de Paris)

1/ Hôpital Ambroise Paré

Situé à Boulogne-Billancourt, dans la banlieue parisienne. Initialement il s’agissait d’un sanatorium crée en 1897 qui fut ensuite racheté par l’assistance publique en 1921.

Ambroise Paré (1510-1590) – L’héritage chirurgical

photo d'une statue en plâtre d'Ambroise Paré, par David d'Angers, Angers, 1839

Statue en plâtre d’Ambroise Paré, par David d’Angers, Angers, 1839. (Modèle d’un bronze se trouvant à Laval.)

Ambroise Paré était un chirurgien et anatomiste français de la Renaissance. Il est considéré comme le père de la chirurgie moderne. En effet, il a transformé la pratique chirurgicale en introduisant des méthodes plus sûres et plus efficaces.

Innovation en chirurgie: Ambroise Paré a popularisé l’utilisation de ligatures pour arrêter les saignements pendant les amputations. 

En 1552, pendant la guerre d’Italie (1542-1559) une nouvelle arme, l’arquebuse fait des ravages. Les soldats souffrent de plaies à haut risque infectieux pouvant dégénérer vers la gangrène. Ambroise paré, alors chirurgien âgé de 42 ans ampute à tour de bras, comme c’était d’usage à l’époque. Et, pour éviter l’hémorragie, la méthode est de cautériser, c’est à dire de chauffer au fer rouge pour arrêter le saignement. Cette façon de procéder a toutefois deux inconvénients majeurs: lors de la cicatrisation se forme une croute qui, lorsqu’elle tombe, peut entrainer une hémorragie secondaire. Et il arrive également qu’une infection se produise sous la croute, du pus s’échappe alors de la plaie et c’est ainsi que les blessés amputés meurent fréquemment quelques jours plus tard. Ces échecs à répétition, si l’on peut appeler ainsi tous ces soldats décédés, amenèrent Ambroise Paré à tenter le tout pour le tout: il décida, lors d’une énième amputation, de ne pas cautériser la plaie et eut l’idée de génie d’utiliser le crin du cheval de l’ambulance pour ligaturer l’artère fémorale du blessé pour stopper les saignements. Cette technique révolutionnaire sauva de nombreux soldats. C’est ainsi qu’en 1554, deux ans après sa première ligature, Ambroise Paré devint chirurgien du roi Henri II.

L’ingéniosité d’Ambroise paré ne s’arrête pas là: en créant des prothèses en matériaux simples, il a pu continuer d’aider les mutilés de guerre. Rappelons aussi qu’il a partagé toutes ses techniques de fabrication afin que les prothèses soient accessibles au plus grand nombre.

En reconnaissance de ses nombreuses contributions à la médecine et à la chirurgie, Ambroise Paré est largement honoré. De nombreux hôpitaux et institutions médicales portent son nom.

2/ Hôpital Bichat – Claude Bernard

Situé dans le 18ème arrondissement de Paris. 

L’hôpital Claude Bernard était initialement connu sous le nom d’hôpital temporaire d’Aubervilliers. Il s’agissait d’un centre d’accueil provisoire des patients atteints de choléra qui fut ouvert en 1884 sur les fortifications extérieures de Paris. Cet établissement fut réhabilité et inauguré sous le nom de Claude Bernard en 1905. Sa spécialité était le traitement des maladies tropicales et infectieuses. Devenu trop vétuste, il fut ensuite rattaché à l’hôpital Bichat en 1970 (groupe hospitalier Bichat – Claude Bernard créé). Puis le site sera définitivement fermé en 1988. 

Claude Bernard ( 1813-1878), le père de la médecine expérimentale.

photo en noir et blanc de Claude Bernard

La découverte majeure de Claude Bernard fut la compréhension de la régulation du milieu intérieur qui a jeté les bases de l’homéostasie, un concept absolument fondamental en biologie et en médecine. Il s’agit de la capacité des organismes vivants à réguler tous leurs processus internes, en les ajustant constamment pour répondre aux variations externes. Pour simplifier, c’est comme si le corps était un gardien qui s’assure que tout à l’intérieur reste équilibré et stable, même lorsque tout autour change.

Exemples: le corps régule sa température interne autour de 37°C, la pression artérielle reste dans des valeurs normales, le pH du sang se maintient autour de 7,40…

3/ Hôpital Lariboisière – Fernand Widal

Situé dans le 10ème arrondissement de Paris.

Napoléon 3 décida de moderniser la capitale avec l’aide d’Haussmann et désengorgea les vieux hospices parisiens afin de créer des hôpitaux modernes. C’est ainsi que furent créés les hôpitaux Lariboisière en 1854 et Fernand Widal en 1858. C’est en 1859 que l’hôpital porta le nom de Fernand Widal.

photo de Fernand Widal

Fernand Widal (1862-1929) est un médecin et bactériologiste français auteur de nombreux travaux sur la fièvre typhoïde. Il mit au point le test de Widal dès 1896 qui permettait de diagnostiquer la fibre typhoïde. C’est un pionnier du diagnostic sérologique d’une maladie infectieuse. Il créa également un vaccin qui a permis de réduire la propagation de la maladie parmi les soldats de la première guerre mondiale. Fernand Widal est également l’auteur de nombreux travaux sur les maladies des reins.

4/ Hôpital Tenon

Situé dans le 20ème arrondissement de Paris et ouvert en 1878 sous le nom d’hôpital Ménilmontant, du nom d’un quartier parisien, il est vite renommé un an plus tard hôpital Tenon.

Jacques René Tenon (1724-1816) est un chirurgien du 18ème siècle né dans une famille de chirurgiens.

portrait dessiné de Jacques René Tenon

Il s’intéressa  à de nombreux domaines dont l’odontologie (notamment l’étude de la croissance des dents) et l’ophtalmologie. Son nom fut d’ailleurs donné à l’enveloppe fibreuse qui entoure le globe oculaire: la capsule de Tenon, qu’il a décrite en 1803. Mais ce n’est pas pour ceci que son nom fut donné à l’hôpital Tenon. En 1784, le roi chargea l’académie des sciences dont il faisait partie de réaliser un rapport sur la reconstruction de l’Hôtel-Dieu (le plus ancien hôpital parisien créé en 651), qui avait été partiellement détruit par un incendie. Tenon publia le célèbre rapport « Mémoires sur les hôpitaux parisiens » dans lequel il expose ses réflexions sur l’organisation hospitalière et les réformes nécessaires. Ses idées sont assez modernes pour l’époque puisqu’il propose de séparer les patients selon leurs affections, insiste sur l’importance de l’hygiène et souhaite améliorer le sort des aliénés. En hommage à ce travail, son nom fut donné à l’hôpital Tenon. Par la suite, il s’engagea en politique.

5/ Hôpital Trousseau

Situé dans le 12ème arrondissement parisien.

En 1638 fut créé l’hôpital des enfants trouvés par Vincent de Paul. Cette institution religieuse accueillait les enfants abandonnés. Elle fut renommée Hospice des orphelins après la révolution française, puis en 1839, hôpital Sainte Marguerite, ensuite en 1854, hôpital Sainte Eugénie, et enfin Armand Trousseau en 1880. L’hôpital déménagea sur son site actuel en 1901.

Armand Trousseau (1801-1867) est un médecin et homme politique français. Il est considéré comme l’un des grands maitres de la clinique française moderne. Il publia trois volumes de « Clinique médicale de l’Hôtel-Dieu ». Armand Trousseau fut le premier à pratiquer la trachéotomie à Paris (il s’agit d’une ouverture chirurgicale dans la trachée, le tube qui permet à l’air d’entrer et sortir des poumons). Son nom sera également donné à la contracture de la main qui peut être observée lors d’une crise de spasmophilie qu’il décrira en 1861: le signe de Trousseau.

Enfin, grâce à la qualité de ses recherches et de l’intérêt de ses leçons cliniques, il acquit une renommée internationale.

6/ Hôpital Broca

Situé dans le 13ème arrondissement de Paris.

Il fut créé en 1832 sous la forme d’un refuge pour orphelins atteints de choléra puis en 1836 fut inauguré l’hôpital de Lourcine. Ce n’est qu’en 1893 qu’il fut nommé Hôpital Paul Broca.

portrait en noir et blanc de Paul Broca

Paul Broca (1824-1880) est un célèbre neurologue et anthropologue français dont les débuts brillants ont été marqués par l’obtention simultanée de trois baccalauréats: littérature, mathématiques et physique. Il intègre dès 17 ans la faculté de médecine. 

Paul Broca  a apporté une contribution majeure à la connaissance du cerveau humain en découvrant  le centre de la parole dans le cerveau en 1861. Cette zone porte son nom et est appelée l’aire de Broca. Ce fut le début de la neuropsychologie. L’anecdote fréquemment rapportée à ce sujet est celle du patient surnommé Tan, qui était aphasique (= incapable de parler) et atteint de paralysie; la seule syllabe qu’il réussissait à prononcer était « tan ». Néanmoins, cet homme avait toutes ses facultés intellectuelles. Il mourut peu de temps après avoir rencontré Paul Broca. Ce fut l’analyse de son cerveau qui permit cette grande découverte présentée en avril 1861 devant la Société d’Anthropologie de Paris.

Au-delà de cette avancée majeure, Paul Broca était un véritable précurseur  qui pratiqua une intervention chirurgicale sous anesthésie hypnotique.

7/ Hôpital Antoine Béclère

Situé à Clamart dans les Hauts-de-Seine, c’est un hôpital récent puisqu’il fut construit de 1967 à 1971.

C’est dans cet hôpital qu’est né le premier bébé-éprouvette de France le 24 février 1982: Amandine.

Antoine Béclère (1856-1939) est un médecin immunologiste français que l’on peut considérer comme un véritable pionnier de la radiologie puisqu’il joua un rôle fondateur dans la radiologie et la radiothérapie.

portrait de Antoine Béclère

En janvier 1896, les premiers clichés par rayons X sont présentés à l’Académie des sciences. Antoine Béclère se passionna immédiatement pour cette technique et compris le rôle capital que les rayons allaient jouer dans les décennies suivantes. Il acheta à ses frais un appareil de radioscopie pour équiper son service hospitalier. À cette époque, la machine est actionnée à la main car il n’y a pas d’électricité. Les clichés sont ensuite envoyés à son domicile afin que son épouse les développe. En véritable pionnier, Antoine Béclère conçoit des appareils, étudie les effets des rayonnements sur les tumeurs et les doses nécessaires. Malheureusement atteint par les rayons, il sera amputé de deux doigts.

Ses pairs le considèrent comme le fondateur de la radiologie médicale.

8/ Hôpital Henri Mondor

Situé à Créteil, dans le Val-de-Marne, il a été inauguré en décembre 1969. C’est dans cet hôpital qu’a eu lieu la première greffe totale de visage en 2010.

Henri Mondor (1885-1962) est un médecin et chirurgien français né dans le Cantal. Il s’engagea volontairement pendant la première guerre mondiale en tant qu’infirmier. Plus tard, il fut dénoncé comme médecin juif mais a choisi de ne pas démentir cette fausse accusation.

photo de Henri Mondor

Son oeuvre principale est la rédaction du célèbre ouvrage « Diagnostics urgents de l’abdomen » qui paru en 1928 et fut rapidement traduit en plusieurs langues, réédité à plusieurs reprises et internationalement reconnu. C’est l’un des livres médicaux du 20ème siècle les plus lus et les plus diffusés. Au-delà de sa carrière médicale, Henri Mondor, passionné de littérature est aussi considéré comme historien de la littérature et se consacra à l’écriture de nombreux ouvrages.

9/ Hôpital Emile Roux

Situé à Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne, il s’agit à l’origine d’un château médiéval qui a été démoli en 1786 à cause de son mauvais état, pour ensuite être reconstruit et devenir le château de Brévannes. Celui-ci passa de propriétaires en propriétaires jusqu’à être racheté en 1883 par l’assistance publique afin d’y créer un hospice pour personnes âgées.

Pierre Paul Émile Roux (1853-1933) est un médecin bactériologiste et immunologiste français qui fut l’un des plus proches collaborateurs de Pasteur (1822-1895). Il fonda d’ailleurs avec lui l’Institut Pasteur en 1887.

photo en noir et blanc de Émile Roux

À l’époque, la diphtérie fait des ravages. En France, la vaccination est à l’heure actuelle obligatoire, aussi nous ne connaissons pas les symptômes qui sont semblables à une angine mais avec formation de membranes à l’entrée des voies respiratoires. Cette maladie tue un enfant sur deux par asphyxie au milieu du 19ème siècle. Émile Roux et son confrère Alexandre Yersin travaillent d’arrache-pied et décrivent pour la première fois une toxine bactérienne. Suite à cela, Émile Roux s’attacha à la création d’un sérum riche en anticorps contre la toxine diphtérique et c’est une réussite qui permit de faire chuter la mortalité infantile de moitié. Suite à cette spectaculaire avancée médicale Émile Roux fut considéré par ses pairs comme un sauveur d’enfants.

10/ Hôpital Dupuytren

Situé à Draveil dans l’Essonne. Cet hôpital est récent puisqu’il a été construit entre 1965 et 1967 sur un terrain appartenant à l’Hôtel-Dieu afin de désengorger les hôpitaux parisiens.

portrait du Baron Guillaume Dupuytren

Le Baron Guillaume Dupuytren (1777-1835) est un anatomiste et chirurgien français considéré comme l’un des fondateurs de l’anatomie pathologique. Il apprit la médecine dans le Paris de la révolution et devint chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu ainsi que premier chirurgien du Roi sous Charles X et Louis-Philippe. Guillaume Dupuytren était connu pour sa puissance de travail impressionnante, il opérait de façon intensive et pratiquait plus de 1000 opérations par an, ce qui lui permit d’acquérir une expérience incomparable et une réputation de grande maîtrise et de grande rigueur scientifique. Il a perfectionné de nombreuses opérations chirurgicales et en a même créées, par exemple la cicatrisation de l’intestin dans les hernies étranglées. Guillaume Dupuytren a laissé son nom à la maladie de Dupuytren, décrite en 1831 et qui correspond à une contracture de la paume de la main qui provoque une flexion irréversible des doigts, ce qui est très handicapant. Son nom est également utilisé pour décrire un type particulier de fracture de la cheville: la fracture de Dupuytren.

Le Baron Guillaume Dupuytren est considéré comme l’un des créateurs de l’enseignement chirurgical en France.

Pour finir…

La vie et les grandes réalisations de ces dix éminents médecins qui ont donné leurs noms aux hôpitaux mais plus largement à des cabinets médicaux, des rues, des avenues à Paris mais aussi dans tout le pays, sont un témoignage éloquent de leur dévouement à la médecine. Leurs parcours individuels, marqués par la passion, la persévérance et l’innovation ont laissé une empreinte indélébile sur le monde médical et ont contribué à l’amélioration des soins de santé et de la vie de leurs concitoyens. En nous penchant sur leurs vies et leurs réalisations, nous sommes inspirés à continuer à oeuvrer pour promouvoir la santé, chacun à notre mesure, en reprenant le pouvoir sur nos vies, notre santé, en nous impliquant pour comprendre, apprendre et prendre les meilleurs décisions pour nous et nos enfants.

Dans les coulisses de l’article…

J’ai souhaité écrire cet article « À la croisée de la médecine et de l’histoire » sur l’impulsion de Julien du blog Hauteur-de-France.com qui a organisé un évènement inter-blogueurs consistant à écrire autour du sujet « La France dans l’histoire ». Je vous invite à découvrir ce blog passionnant d’un passionné pilote de ligne qui partage ses photos de vol et s’appuie sur celles-ci pour partager de grands moments de l’histoire de France. Toutes ses photos sont splendides, aussi, je vous invite à vous laisser tenter par l’une d’entre elles. Personnellement, la ville de Calvi en Corse a attiré mon attention, et j’ai pu, grâce à cet article apprendre rapidement et efficacement le vie de Napoléon, histoire de ne pas paraitre inculte lorsque le film dédié à Napoléon sortira cet automne.

Je vous invite donc chaleureusement à visiter le site Hauteur-deFrance.com et vous remercie d’avoir lu mon article. N’hésitez pas à partager en commentaire le nom d’un grand médecin dont l’histoire vous aurait particulièrement marquée, je vous lirai avec attention. Merci d’avance.

Maud

Les illustrations sont issues du site Wikipédia ou de la bibliothèque inter-universitaire de santé.

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10 réflexions sur “À la croisée de la médecine et de l’histoire: dix médecins dont les noms brillent sur les hôpitaux parisiens.”

  1. C’est très intéressant de découvrir l’histoire de la personne qui a légué son nom à un hôpital. C’est incroyable les différentes avancées médicales qui ont été également réalisées. Y a t’il des femmes médecins de ces différentes époques qui ont laissé un héritage et qui sont passées sous silence, je serai bien curieuse de le découvrir ☺️

    1. Merci pour votre question. C’est vrai qu’il ya beaucoup moins de femmes et l’article portait sur les hôpitaux parisiens et les médecins « célèbres » dans le sens où nous avons tous déjà entendu le nom à plusieurs reprises sans savoir qui se cachait derrière. Je pourrais citer Madeleine Brès, la première femme française à avoir obtenu son diplôme de médecine (1875) et qui a donné son nom à des hôpitaux, ainsi que bien sûr Marie Curie. Un article sur ces femmes exceptionnelles serait nécessaire. 😊

  2. Je trouve ton article intéressant. Merci pour ce résumé du livre. J’apporterai juste une nuance quand tu écris « la passion, la persévérance et l’innovation ont laissé une empreinte indélébile sur le monde médical et ont contribué à l’amélioration des soins de santé ».
    À gagner regardé, ces noms ne sont pas seulement sur les frontons d’hôpitaux parce qu’ils ont travaillé ardemment dans l’innovation médicale, mais aussi par ce qu’ils avaient à leur côté des politiques ou des financiers qui ont trouvé un intérêt à promouvoir le travail de ses hommes. Il en existe plusieurs dans les noms sont inconnus alors qu’ils ont tout autant travaillé, avec passion, persévérance, innovation pour laisser une empreinte dans le monde médical. Il est difficile de lire l’histoire de ces hommes sont là contextualiser dans un. Bain politico-économique, malheureusement.

    1. Merci beaucoup Pascal pour votre retour. Je suis bien d’accord avec vous et cet article ne reprend que les grandes lignes de ce que ces hommes ont apporté, c’est très frustrant d’élaguer leurs parcours qui vont bien au-delà de ce que j’ai pu rapporter. Les financements et décisions politiques ont comme vous le dites très justement aussi eu un impact majeur sur ces avancées. Cela pourrait faire l’objet d’un prochain article, merci pour l’idée. Enfin, je n’oublie pas tous ces médecins hommes et femmes qui sont restés anonymes et qui ont aussi largement contribué à soulager leurs prochains. Encore merci pour votre commentaire Pascal.
      Maud

  3. Merci pour cet article super intéressant! On prononce ces noms tellement souvent, mais on n’y réfléchit jamais à l’histoire qui est derrière ces personnes… j’ai appris pleins de choses 🙂

    1. Merci Jessica pour votre commentaire.Je me suis moi-même souvent dit « tiens au fait, qu’a bien pu faire Ambroise Paré pour que je le retrouve de partout », sans jamais prendre le temps de chercher. C’est chose faite et je suis ravie que ça vous ait plu.😊
      Maud

  4. Merci pour ce voyage dans le temps qui nous rappelle que la médecine d’aujourd’hui repose sur un héritage séculaire.
    PS : j’aime beaucoup la carte des hôpitaux parisiens en début d’article.

    1. Merci à toi Julien de m’avoir proposé d’apporter une touche d’histoire dans mes articles. La carte vient du site de l’APHP.😊

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